{ this is our century } ft thésis.

Date d'inscription : 03/04/2014 Messages : 144 Avatar : Ashley moore

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vivre de grandes choses, être soi, rêver, nourrir les autres de notre opinion personnel, voila le rêve de tout à chacun dans cette rébellion. Thésis incarnait à un de mes rêves. Double jeu, bienveillant et fort, tortionnaire et protecteur, gentil et méchant, doux et dur. Il incarnait l'homme parfait, et si il été arriver dans ma vie avant mon fiancé, je l'aurais épousé. Et il le savait. Il était un de mes pilliers et j'avais besoin de lui à chaque instant. Aujourd'hui était le jour de la semaine ou on prenait le temps de se poser rien que tout les deux pour discuter, pour se parler, s'entendre, se voir. Profiter. La nuit était tombée depuis longtemps et ça faisait déjà bien des heures qu'on discutaient tout les deux. Il me calmait et était mon échappatoire. Avec lui, pas besoin d'être léo, pas besoin de faire d'efforts, d'être forte, d'être la chef. Juste besoin d'être Kalea. Assise en face de lui sur le lit d'une des chambre du QG, j'étais vêtu très simplement, sans fioritures, mes cheveux frisées tombant en bataille sur mes épaules alors que je jouait avec une de ses mains dans les miennes, un petit blanc de quelques secondes étant venu s'installer entre deux conversations. Je sentais qu'il me cachait quelque chose.

« Thésis, est-ce qu'il y as quelque chose que tu ne me dis pas?»

Je le regarde alors avec un petit sourire, mais une appréhension s'installe en moi. Persuadée que ça ne peut pas être personnelle, j'en déduit que c'est par rapport à la rébellion. Avait-il été surpris par son père ? Devait-il arrêter de venir ici, allait-il nous dénoncer ? Ou par rapport à la princesse peut-être ?

« Qu'est ce qui te tracasses depuis quelques temps? »

Mes doigts se lièrent doucement aux siens alors que je le fixait en silence. Pas de fioritures, pas de sentiments mal placés, juste la vérité d'une belle amitié.

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Finit les jeux lourds ou l'histoire de garder la tête haute. Il n'y avait que Kalea et moi. La porte verrouillé, personne pour nous déranger, un moment de paix. Si quelqu'un me demandait de laisser ces soirées de paix, je crois qu'il mériterait que je lui prenne la tête que je lui enfonce dans le derrière. Désolé la vulgarité, mais on ne m'arrache pas ce à quoi je tiens vraiment. Cette tête échevelée en faisait partie, elle était même en compétition dans mon coeur et dans ma tête contre la princesse Era. Toutes deux faisaient partie de ce qui m'était le plus cher et je sais très bien que si mon père mettait la main sur l'une où sur l'autre ce serait la fin de ma couverture, parce que je me trahirais. J'ai beau être un homme de nature assez calme et réfléchis, mais il m'arrive de devenir fou et de devenir un tout autre personne et je sais faire peur à ceux qui m'entour, assez pour qu'ils soient victime d'un lourd traumatisme pendant plusieurs années. D'où était mon inquiétude soudaine. Ce n'était pas pour n'importe qui. Je poussai un soupire.

« - Thésis, est-ce qu'il y as quelque chose que tu ne me dis pas?
- C'est... C'est assez compliqué... »

Comment lui parler de Era sans tout perturber. Era était tout de même l'une des princesses, la seule qui avait fuit. En plus, c'était moi le responsable. C'était moi qui l'avait fait sortir. Je gardai une main dans les siennes et passai l'autre dans mes cheveux. J'étais tracassé par le fait de lui dire.

« Qu'est ce qui te tracasses depuis quelques temps? »

Je baissai les yeux vers nos mains quittant vers mes pensées. Je cherchais comment lui en parler. Depuis quelques temps je cherchais quoi dire. Ce n'est pas facile de ne pas brusquer les choses quand c'est tout ce qu'on vous a apprit pour avancer. Mon père était un être brusque et directe, donc je suis devenu le même genre d'homme. La seule différence entre mon père et moi, c'est le coeur que j'ai dans la poitrine, qui bat pour vrai, pour une raison, une cause. Je finis par me lever, fit quelques pas et m'appuyai contre le mur en passant ma main contre mon poignet droit dénudé. À chaque fois que je venais au QG je l'avais au poignet, ce vieux bracelet de cuir que je portais. Je ne l'avais plus. Je l'avais donné à Era, pour qu'il ne lui arrive rien, en mon nom. Je baissai les yeux au sol en poussant un soupire. Je n'arrivais pas à le dire.

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Tout en lui criait que quelque chose n'allait pas. Je le connaissait par coeur, depuis le temps, et ça se voyait. Confirmé par ses gestes, ces petits trucs qui font que l'on se connait, ces habitudes que seuls les proches voient. Sa main dans ses cheveux, caressant sa nuque avant de tourner le regard. Je cherche son regard, je cherche à comprendre, caresse sa main avec douceur.

« C'est... C'est assez compliqué...
- tu sais bien que tu peux tout me dire chaton. »

Je déteste vraiment le voir comme ça, mais je ne veut pas qu'il s'échappes, qu'il ai peur de me dire quelque chose. Quand il se lève, mes doigts glissent sur les siens et je ne tente pas de le rattraper, il est trop bouleverser. Je l'observe alors, je ne peut pas m'empêcher de l'analyser, c'est une seconde nature que je n'ai pas appris à maîtriser, elle est un atout pour la rébellion, non pas pour les relations intimes. Je remarquais tout, chaque détail. Le bouton de chemise mal boutonné, la petite tâche sur un pli, mais surtout, oh oui surtout, son poignet. Il était perturbé parce qu'il n'avait plus son bracelet. Je sais que c'est son passe partout, son signe, sa marque de fabrique. A qui l'as t-il donner. Je fronce alors les sourcils et le fixe alors baisser les yeux, fuir mon regard, fuir mon réconfort.

« Tu protèges quelqu'un, thésis ? »

c'était annoncé de but en blanc, mais il fallait qu'il me dise, il fallait qu'il me fasse confiance, qu'on se fasse confiance.

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Deux noms sur le bout de la langue, tout ce que j'avais, tout ce qui me restait dans ma vie minable, la seule vie que j'avais réellement envie de vivre. Deux personnes, deux femmes. Pour l'instant, c'était tout ce que j'avais et ce bracelet venant de la famille de ma mère que j'avais laissé à Era. Je me dévoilais d'un côté à Kalea ne l'ayant plus. Je ne pouvais rien lui caché et je le savais très bien, mais je ne savais pas plus comment lui parler de ça. Kalea et Era était tout ce que j'avais. J'avais besoin d'elles dans ma vie, mes deux pieds sur terre, ce qui me permettait d'être réellement là et de vivre pleinement chaque secondes qui foulait mon esprit. Je connaissais Kalea depuis un long moment et à chaque fois que ses mains entraient en contact avec les miennes, je ne sentais que cette douceur qu'elle ne montrait qu'avec son fiancé et moi, j'en suis sur. Sa peau avait ce petit côté calmant, mais je n'avais pas vraiment envie de l'être.
« - tu sais bien que tu peux tout me dire chaton.
- Je sais, mais ça reste que... »

Je n'avais pas envie de finir ma phrase. Je m'étais éloigné, ma main passante sur mon poignet vide. À chaque fois que je le regardais, que je ne faisais qu'y penser, j'étais inquiet. Inquiet pour inquiet. Inquiet qu'elle ne revienne pas vers moi, qu'elle ne s'en sorte pas. Oui, j'avais peur pour elle, tout comme je pouvais avoir avoir peur que quelque chose arrive à Kalea, mais je sais très bien qu'elle sait se deffendre, qu'elle n'a pas besoin de moi. Mais je suis né comme ça et j'ai grandis comme ça. Elle survivrait sans moi, c'est sur, mais arriverait-elle a garder la tête froide, voilà la question. Je poussai un soupire, une fois de plus, ma main dans mes cheveux.

« Tu protèges quelqu'un, thésis ? »

Ce n'est que là que je me tourne vers elle et que j'enfouis mes mains dans mes poches. Je baissai la tête au sol poussant un lourd soupire. Un vrai livre ouvert, mais il y avait toujours chez moi de l'encre invisible qu'elle ne saurait pas, parce que je voulais bien lui caché quelques trucs. Rares sont-ils, mais il m'arrive de lui caché des choses, mais jamais aussi importante que celle-là.

« Pas de toi, de mon père et du sien. Elle... S'il lui arrive quelque chose je me le pardonnerai jamais... »

Je me laissai tomber sur le lit la tête entre les mains. Je fermai les yeux serrant la mâchoire pour étouffer ce soupire qui pensait seulement à me trahir.

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que, que quoi exactement? Je le regarde alors et le voyant si mal, je me radoucis directement, mourant d'envie de juste le prendre dans mes bras et le réconforter, le calmer. Tout son corps crie le malaise, et je ne peut rien faire, à part attendre qu'enfin il s'apaise, s'explique.

« - Pas de toi, de mon père et du sien. Elle... S'il lui arrive quelque chose je me le pardonnerai jamais...
- ok, d'accord, c'est pas grave... »

C'était sorti presque du tac au tac, je détestes vraiment le voir dans cet état la, et quand il s'écroule à côté de moi sur le lit, je remonte ma deuxième jambe et me met en tailleurs, passant ma main dans ses cheveux avec une grande douceur. Le silence s'installe alors pendants quelques instants. Je le laisses chercher ses mots, rassembler ses idées, et surtout je réfléchis, moi aussi. Il protège quelqu'un alors, mais pourquoi ne pas me l'avoir dit ?

« Tu sais très bien que tes amis sont mes amis... Si elle compte à ce point pour toi c'est qu'elle doit pas être mauvaise et... Elle caressa son oreille du bout des doigts avant de bouger et de l'enjamber, s'installant dans le bas de son dos, commençant à masser avec douceur ses épaules si musclés et si tendus : mh...pourquoi tu ne l'emmène pas ici, mh? Elle y serais en sécurité si elle doit fuir quelque chose... »

J'avais dit tout ça avec un gros pincement au cœur. Alors thésis tenait à quelqu'un autant qu'à moi, voir plus. C'était égoïste car moi aussi, je tenais à quelqu'un au même niveau que lui, je l'avais même fait passer avant lui. Mais je refusais de partager mon pilier, mon ami. Mes mains vagabondait plus sous forme de caresses que de réel massage sur le dos de thésis dans le but de l'apaiser, alors que je me penche sur lui afin d'embrasser sa nuque dénuder.

« au moins avec ce bracelet, personne de l'ordre ne lui fera de mal... »

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J'allais terre le nom, le statut. Impossible de dire cette vérité si frappante. J'avais comme but d'y aller en douceur, ne pas me faire tuer surtout. Je sais qu'elle ne le ferait pas, mais elle allait me faire passer un sale quart d'heure si elle savait de qui je parlais. Je sais que le jour où elle la croisera elle la ramenera vers moi vivante. Bon je ne peux pas trop lui en demander. Je sais très bien qu'elle sera en colère, contre elle contre moi. Era sait se battre, je le sais, je l'ai vu. Je sais qu'elle la guidera vers moi, comment je le sais ? Je le sais, c'est tout. J'avais de la difficulté à lui dire que je protégeais quelqu'un, simplement parce que cette personne était la dite princesse en fuite.

« ok, d'accord, c'est pas grave... »

Je ne vois pas ce que je pourrais dire à ça. D'accord, je lui avais bien caché quelque chose, je le lui cachais encore, mais au contraire, je faisais simplement ne pas tout lui dire. Oui, j'avais donné mon bracelet à Era pour qu'elle puisse être épargné des supplices de la rébellion, de Kalea. Elle savait être agressive, sauvage et surtout hors de contrôle. Je n'avais pas envie qu'elle se déchaine sur elle. Quand je sentis sa main dans mes cheveux, je ne pus m'empêcher de basculer la tête vers l'avant fermant les yeux. Je me concentrai sur ma respiration. J'eus même un frisson qui me parcourus le dos.

« Tu sais très bien que tes amis sont mes amis... Si elle compte à ce point pour toi c'est qu'elle doit pas être mauvaise et... »

Elle s'installa derrière moi, je la laissai faire en me redressant légèrement, tête plus haute. Non, ce n'était pas de la droiture de fier, c'était la droiture de confort. Je sentais ses mains contre mes épaules et je fus pris d'un soupire léger et je fermai les yeux.

« mh...pourquoi tu ne l'emmène pas ici, mh? Elle y serais en sécurité si elle doit fuir quelque chose...
- Elle ne viendrait pas, je le sais. C'est une salle entêté et elle ne sait pas que moi j'y suis. »

J'agrippai doucement l'une de ses main, puis son bras. Je la tirai doucement vers moi, son bras contre mon torse le refermant doucement autour de mon cou. Je relevai doucement la tête la tournant légèrement vers elle la regardant du coin de l'oeil. Dommage qu'il y est ce fiancé dans les parages. J'aurais du me bouger plus tôt, elle serait à moi. Et oui, je suis égoïste à mes temps perdus! Je suis honnête, je ne l'aime pas et s'il a le malheure de faire un pas de travers, s'en serait finit pour lui.

« au moins avec ce bracelet, personne de l'ordre ne lui fera de mal...
- Je sais... C'est pourquoi je lui ai donné. Je n'ai qu'elle et toi. »

Je ramenai mon regard devant en fixant le mur. Elle le savait, je n'avais simplement hate à ce que le jour où elle la trouvera arrive. Je sais que je risque de connaître son poing.

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« Elle ne viendrait pas, je le sais. C'est une salle entêté et elle ne sait pas que moi j'y suis. »

Est-ce qu'il se cache, alors? Ses bras m'apaise et lorsqu'il m'attire contre lui, je me blottis, posant ma tête dans le creux de son cou, mes bras l'enlaçant. Mon regard croise alors le siens et plus que jamais je sens son désarroi, mais pourquoi se met-il dans un tel état... Mes doigts viennent caresser sa peau dénudée et mes yeux les suivent, laissant mes pensées vagabonder. Parfois, je me demande ce qu'il s'était passé si jamais il n'y aurait eu que lui dans ma vie. Aujourd'hui, alors que ce câlin des plus tendres ne nous pousseras jamais plus loin, ne nous lieras jamais plus que nous le sommes déjà, serions-nous ensemble ? Serions-nous plus fort que le reste du monde entier. Deux contre tous. Nous ne formerons qu'un?

« - Je sais... C'est pourquoi je lui ai donné. Je n'ai qu'elle et toi.
Je laisse le temps passé, les caresses se faire, son cœur battre avant de finalement chuchoter : est-ce que tu la connais depuis longtemps? dis, thésis, tu l'aimes? »

Ce fut chuchoter, murmurer. Et que diras-tu si il te dit oui? Rien, évidemment. Sans le regarder, mes doigts continuent leurs caresses et par réflexe, je me blottis encore un peu plus contre lui. Ma question était innocente, je voulais que thésis soit heureux, je voulais qu'il trouve quelqu'un qui le détacheras de moi pour que nous ne souffrions pas, mais thésis est à moi.

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Impossible de lui dire que vu le rang social de cette amie tant protégée c'étais mieux pour nous qu'elle ne sache pas que je faisais partie de la rébellion contre son père. Je tenais à ma tête cesoir là, comme toujours. Ce n'étais pas parce que je ne gardais pas ma langue dans ma poche naturellement, que j'allais tout lui débaler comme ça. J'allais trouvé un moyen, mais pas pour ce soir. J'étais avec elle et c'était ce qu'il y avait d'important. Era était forte, elle arriverait a passer une nuit sans que je pense à elle ou à ce qui pourrait arriver. J'avais besoin de paix, cette paix intérieur que je cherche constamment.

Je ne peux m'empêcher de la regarder. Comment peut-elle être à la fois aussi belle et douce d'un regadde que sauvage et fauve l'instant suivant? Et si j'avais eus la chance d'être là avant lui? Serait-ce seulement autrement comme situation. J'aime mieux ne pas y penser. Elle est là, c'est tout ce qui compte. Je ne pourrais pas demander mieux, oui je pourrais, mais sans l'avoir et je déteste l'idée de ne pas avoir ce que je veux. Le monde avait de quoi nous craindre, un seul cheveux toucher de la tête de l'autre et on devient fou. Si quelqu'un osait lui toucher mes mains deviendrait de vrai matraque. Juste d'y penser, j'avais les poing appuyés contre mes genoux qui se serrait, mais elle me sortie de ma tête, avec ses caresses.

《est-ce que tu la connais depuis longtemps? Dis Thésis, tu l'aimes?》

Je fixai le mur et donné un léger coup d'épaule pour qu'elle s'écarte, je passai mon bras entre nous deux et en poussant contre le lit je remontai mes jambes sur le matelas et la tiré à nouveau vers moi la gardant contre mon torse. Je baissai les yeux vers elle en effleurant ses cheveux de mes doigts avec un mince sourire sur les lèvres.

《D'aussi loin que je me souviens elle a toujours été là. Elle m'a en sorte gardé en vie depuis toutes ces années avec ce que mon père me faisait subir... Je frôlai sa joue de mes doigts. Il n'y avait qu'elle qui savait ce que mon père me faisait enduré. Et non je ne suis pas amoureux d'elle, elle est importante c'est tout.

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Alors qu'il bouge je bouge avec lui, refusant de le lâcher, je m'écarte juste le temps qu'il s'installe puis reviens près de lui. nos regards se croisent et je lui rend son sourire alors que mes yeux se ferment sous ses caresses.

« - D'aussi loin que je me souviens elle a toujours été là. Elle m'a en sorte gardé en vie depuis toutes ces années avec ce que mon père me faisait subir... Et non je ne suis pas amoureux d'elle, elle est importante c'est tout. »

comme si ces paroles était ma porte de sortie vers la libération, mon sourire s’étira silencieusement. J'étais contente, mais de quoi ? Thésis ne m'appartenait pas mais je refusais simplement de le laisser à une autre femme, pourtant c'est ce qui lui manquait, une présence féminine autre que la mienne. Je me remémore la soirée que nous avions passé à nous raconter nos vies respectives, nos angoisses, nos souvenirs, nos peurs. Il sait tout de moi et je sais tout de lui. Son père est une ordure, et jamais je n'ai caché qu'il était un des premiers à mourir sur la liste des haut gradés. Je me redresse alors un peu et viens avec délicatesse embrasser sa joue avant de le regarder droit dans les yeux, lui souriant doucement.

« - Alors mon coeur, je te le promet, je ne lui ferais jamais de mal, ni moi, ni la rébellion, ne touchera à un seul de ses cheveux. »

Si j'avais su de qui il parlait, surement que ces mots n'aurait jamais dépasser la frontières de mes lèvres, mais malheureusement, ou heureusement pour nous, cette demoiselle bouleversera nos destins.

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« - Alors mon coeur, je te le promet, je ne lui ferais jamais de mal, ni moi, ni la rébellion, ne touchera à un seul de ses cheveux. »

J'avais confiance en elle, je sais qu'elle ne pourrais pas se retenir d'infliger quelques coups à Era, si c'était elle qui lui tombait dessus. Quand j'y pense, je croisais les doigts pour que ce ne soit pas elle qui lui tombe dessus. Pas pour la sécurité d'Era, bon oui un peu! Je m'inquiétais de ma propre santé et de cette relation qui nous est bien à nous, je n'avais pas envie de perdre ça, de la perdre elle. Si on me forcerait à choisir l'une ou l'autre, il y aurait de nonne chance que je m'arrache la vie, juste à l'idée d'en perdre une.

J'arrivais toujours à dissimuler mes douleurs, surtout face à Kalea, mais cette fois, je l'avais fais pendant des jours et je n'en pouvais plus. Je me fis pivoter en laissant mon dos se poser contre le lit. Mes deux bras autour d'elle, je fermai les yeux, la mâchoire contractée. Je poussai ma tête ailleurs, dans un autre univers pour mettre cette douleur K.O., mais elle jouait les plus fortes avec moi et elle eut raison. Je poussai un grognement, mes côtes me faisaient atrocement mal. Je poussai mon corps contre les draps en poussant un soupire lourd. Je restai les yeux fermés, mes bras s'allongeant de chaque côté de mon corps.

Je dois le dire, j'étais prêt à tout faire pour protéger Era, même encaisser des coups, me faire tabasser, hurler, pour qu'on ne l'entendent pas s'éloigner. Je ferais n'importe quoi et je l'ai fais. Je ferais n'importe quoi pour Kalea, tout, même mourir, si j'avais à le faire, je le ferais. Elles sont tout pour moi, donc ma vie ne serait pas vraiment utile si je perdais l'une d'entre elles.

» DENVE THÉSIS
» absence de thesis
» Denve Thésis
» C'est ici que Thésis s'annonce !
» « secret » ft. Denve Thésis

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