C'était sous ta forme féline que tu avais couru de la ville jusqu'à la forêt. Dans la ville basse, tu ne te sentais jamais en sécurité. Tu avais l'impression qu'à chaque instant on allait te reconnaître, et on allait décidé de te tuer sans même te demander ton avis. Pourtant, malgré le danger que tu sentais tout autour de toi, tu ne pouvais pas te résoudre à te cacher, parce que maintenant que tu étais sortie de la cage de ton château, tu voulais aussi profiter. Tes vêtements, cela faisait bien trop de temps que tu ne les avais pas changer. Ta robe initialement beige était devenue marron, noire aux extrémités, déchirés à certain endroit car tu étais restée coincée lors de fuite. Tu n'avais pas d'argent pour t'acheter une nouvelle tenue, et tu ne voulais pas profiter de la pitié des gens. Tu assumais ta condition, tu assumais ton état. Et surtout, tu voulais prouver à tous que tu n'étais pas une princesse de pacotille, incapable de se débrouiller par elle même.

Tu étais d'ailleurs surprise, que tu n'aies toujours pas croisé de garde ou de chevalier à ta recherche. Peut être s'attendaient-ils que tu sois dans les faubourgs, bien cachés dans une maison où on t'aurait recueilli. Personne n'imaginait que tu vivrais par tes propres moyens dans la ville basse. Tu étais aussi surprise que personne ne t'aie trahi, dénoncée aux autorités. Mais tu en étais aussi inquiète. Peut être que ton père ne t'aimais pas autant que tu l'aurais cru. Tu secouais rapidement la tête pour te sortir cette idée de la tête. Non. Ton père t'aimait, ça, tu le savais, tu en étais convaincue, il ne pouvait pas en être autrement. Tu t'arrêtais de courir, reprenant ton souffle alors que tu regardais tout autour de toi. Les arbres étaient plus haut que les murs du château, plus haut même que la plus haute tour de garde.

Tu te transformas en humaine, quelques caractéristiques de ta condition féline restant cependant contre ton gré. Quelques minutes plus tôt, tu avais envoyé un message à Thésis pour qu'il te rejoigne ici, mais tu allais lui faire une petite blague avant qu'il n'arrive. En deux en trois mouvements, tu te rendis sur la branche la plut haute d'un des arbres autour de toi, guettant au loin son arrivée.

Je le hais. Je le détests. Il me rend fou, j'aimerais tellement lui arracher la tête, au véritable sens! Le mettre à la guillotine et planter sa tête sur une pique. D'accord, cet acte me retirerait ce si magnifique titre qui m'est si utile, seulement utile. C'est impossible pour moi de rester des plus calme et humble auprès de mon paternel. Il me faisait souffrir dans des moments simples sans discourt et sans violence. Il m'arrachait ma patience et mon calme par ses mots et son imposante assurance. J'en suis sûr, s'il avait put, il m'aurait tué il y a quelques années, mais quelque chose l'en empêchait et je sais quoi. Depuis jeune, grâce à mon rang, je me suis retrouvé avec la princesse Era. C'était mon amie, la meilleure, peut-être même la seule. Il ne pouvait rien me faire puisque j'étais trop près de la princesse. Encore dernièrement, il ne pouvait rien me faire.

J'avais fais le choix de désobéir à mon père, une fois de plus, oui, c'est tout moi ça. La désobéicance incarnée. J'avais rejoins Era, en douce. Elle était paniquée et je découvrait par la même occasion, sa véritable nature, elle était la différence même, celle que je craignais le plus. Moi aussi j'avais paniqué, j'avais peur de la perdre, donc je me devais de la sortir de là. Je l'avais fais, d'instinc. Je me souviens, la dernière chose que je lui ai dis avant de partir. 《 une fois loin, très loin et que tu es sur d'être seule, tu m'écris. Maintenant vas-t'en. 》Je l'avais regarder partir et étIs retourner à ma chambre.

Ce n'était qu'aujourd'hui que je recevait ce message. J'étais à la table avec mon père, en silence comme tous les jours. Il me regardait de haut, le menton bien droit. Je me levai en silence, prêt à partir. Il ne m'arrêta pas cette fois et honnêtement, ça m'alerta et je restai sur mes gardes et après quelques minutes je me rendis compte que j'étais suivit et par quelques manoeuvres je me débarrassai d'eux avant de m'engouffrai dans les bois le pas pressé.

En haut de son arbre, elle voyait tout. Et c'était plutôt plaisant comme sensation. Elle n'était ni vu, ni en danger, et pourtant, elle pouvait tout observer. De sa place, elle voyait son château, elle pouvait presque encore une fois entendre ses rires et ses disputes avec sa sœur. Elle voyait aussi les faubourgs, moins familiers, et comme des petites fourmis travailleuses, les commerçant couraient dans les rues au milieu des clients. Puis la ville basse, et ses rats, ses rues trop dangereuses pour elle, et où elle était pratiquement condamnée à rester jusqu'à ce que les choses soient arrangées, soit, pour toujours. Elle ferma les yeux et quitta son paysage, baissant la tête pour observer le sol bien loin d'elle. Des pas se firent entendre à l'entrée de la forêt, et elle se déplaça rapidement d'arbre en arbre, sa robe se coinçant de plus en plus souvent dans des branches, déchirant le tissus, mais elle n'abandonna pas pour autant l'idée de rester en hauteur.

Elle voulait faire une surprise à Thésis, arriver par derrière et le surprendre, mais elle avait aussi peur que ce ne soit pas lui qui était venu la voir, que quelqu'un d'autre avait lu le message qu'elle lui avait envoyé. Et elle craignait de voir les gardes arriver pour l'attraper, surtout avec la forme qu'elle avait en ce moment. Les bruits de pas s'approchaient d'elle, et petit à petit elle descendait de son perchoir. C'était bien lui qu'elle apercevait. Elle le dépassa, et enfin rejoignit le sol en un bruit sourd, juste derrière lui. Elle s'approcha un peu de lui, et posa ensuite brusquement ses mains sur ses épaules, criant dans son oreille « Coucou Thésis ! » Ses moustaches s'agitèrent un peu parce qu'elle était heureuse de le voir, elle l'entraîna avec elle plus loin dans la forêt, se retournant une fois pour lui demander : « Personne ne t'as suivis, hein ? »

L'air extérieur me réchauffait la mâchoire, la détendait. Je le semntis pendant de longues minutes. Je portais tellement de rage contre mon père, que mon corps se contractait à chaque fois qu'il osait rire des plus faible que lui, de moi. Je le détestais, il me dégoutait. Ne plus sentir son regard hautain sur moi, son odeur de riche qui me montait à la gorge me rendait meilleur. Il était responsable de ma trahison, tout était de sa faute et il allait le savoir, un jour ou l'autre. Je faisais toujours l'inverse de ce qu'il me disait de faire. Je crois qu'un jour, ce sera moi qui lui dicterai quoi faire, tel le bourreau qu'il est jour après jour. Je suis comme lui et je ne peux pas le nier. La seule vérité qui nous différencie tous les deux, c'est que j'ai le coeur de ma mère. Une femme qui n'aurais jamais due se marier avec ce monstre. J'en suis un moi-moi, mais je sais très bien le contenir.

C'est alors que j'entre dans la forêt. J'étais sûr de ne pas avoir été suivit, du moins de la ville à ici, je m'en étais assuré. Implanter des émotions chez les gens, implique majoritairement un idée qui se créée par la même occasion. Je lhi avais implanté la tristesse et j'imagine que l'envie de boire lui avait prit. Je ne pensais qu'à Era qui était seule dans les bois. Je m'y engouffrait en silence, alerte à tous les petits bruits, quand un sourd se fit entendre derrière moi. Je n'eus pas le temps de me retourner que... 《 Coucou Thésis! 》Je sursautai et m'écartai doucement pour poser mon regard sur elle. J'eus un sourire. Je fus alerté par ses moustaches je restai figé un moment. Je repensais à ce que mon père ferait s'il l'attrappait. Elle m'entraina plus long. Je la suivis sans broncher. Une fois immobilisé, je levai les yeux tranquillement de ses pieds à sa tête, elle était en piteuse état. 《 Personne ne t'as suivit? 》 J'eus un sourire. 《 Voyons, tu sais très bien que non! 》Je passai ma main dans ses cheveux pour retirer une feuille. J'étais bête, j'étais dans la possibilité de la protéger, j'étais un peu trop bien placer pour ne rien faire. Je retirai ma veste et la lui posai sur les épaules. 《 Je dois te trouver autre chose à mettre.. on te vois trop avec ça et c'est en piteuse état... 》

Elle était si heureuse de le voir, si heureuse de voir un visage qui lui était familier qu'elle en frétillait. Elle avait envie de sautiller, de courir, toujours en l'emportant avec elle, mais c'était surement ses instincts félins qui ressortaient, et elle se devait de les cacher un minimum pour ne pas l'affoler. Elle secoua alors rapidement la tête pour sortir ce trop plein de joie de son esprit, et se contenta de sourire comme il était un peu plus d'usage de faire. Elle les avait mené plus profond dans la forêt, là où elle était certaine que personne ne les verrait. C'était hors du sentier tracé, là où la forêt était plus dense et moins accessible, à part pour ceux qui la connaissaient bien. Elle s'arrêta alors et lui fit face, son grand sourire toujours collé à son visage.

Il avança la main vers elle, et elle eut le réflexe de baisser sa tête pour ne pas qu'il la touche, comme si elle avait été effrayée qu'il lui fasse du mal, s'en voulant immédiatement, réalisant que c'était comme lui montrer qu'elle n'avait pas confiance en lui. Ses épaules se firent plus lourdes, et elle hésita entre accepter cette veste posée sur ses épaules, ou pour la retirer en prétextant ne plus vouloir être protégée comme la princesse qu'elle fut. Elle n'eut cependant pas le temps d'objecter puisqu'il parla de suite. « Je dois te trouver autre chose à mettre.. on te vois trop avec ça et c'est en piteuse état... » Elle baissa les yeux pour se regarder, et un petit rire lui échappa. « je n'arrête pas de courir, les gens n'ont pas le temps de me voir ! »

Elle lissa inutilement les plis de sa robe, essayant de masquer les déchirures. « et puis ce n'est pas de ma faute, les rues sont sales, ma robe traîne par terre, tout le monde se bouscule » Elle peinait à avouer que c'était sa préférée. Tout ce qui lui était venue en tête en quittant le château, c'était de mettre sa robe favorite pour se porter chance, ne réalisant pas qu'elle n'allait pas être pratique du tout avec tout son volume et toute sa longueur. « mais je n'ai pas besoin de ton aide, je me débrouille bien ! » Après tout, elle n'était toujours pas morte, c'était l'essentiel.

J'aurais bien aimé ne pas être ce que je suis, ne pas avoir à vivre se que j'endure. Je ne supporte pas l'idée de mené une double vie, même si elle me permet de garder les deux pieds sur terre. Pourquoi? Parce que j'aime le Challenge. C'était sûrement ça. Sinon, pourquoi est-ce que je resterais dans les pattes de mon père. J'aurais pu quitté le château en même temps qu'Era, j'aurais pus l'accompagné, mais je ne l'ai pas fait et je crois que j'ai fait le meilleur choix. Avec ce choix, je peux savoir tout ce qui se passe. Si jamais ils trouvent Era, je peux la sortir de là, si jamais il y a des plans contre Kalea et moi, je peux les contre carré. Je suis bien placé et je ne me prend pas la tête. Je suis là pour protéger les miens d'un fou qu'est mon père. Il pour le crâne du roi de ses idées farfelues. Mon père avait l'esprit tordu et savait atteindre ses projets. Faut dire, je ne tiens pas du voisin!

Il faut le dire, je tenais beaucoup plus de ma mère que de mon père. Elle savait tenir ses idées jusqu'au bout et avait toujours cette pensée positive que tout nous arriverait un jour lorsqu'on s'y attendrait le moins. J'aimais ma mère, elle me calmait toujours lorsqu'un Agrios était tué sous mes yeux. Era ne le sait pas, simplement parce que c'était moi que mon père voulait faire souffrir, il en prenait plaisir. Je tenais beaucoup à Era, encore plus aujourd'hui. Pourquoi? Ce qu'elle est. Je ne suis pas son père, malgré ma folle envie de la protéger, je n'irais pas jusqu'à l'enfermé. C'est mon amie et je tiens à sa sécurité, tout comme à la mienne. Je la regarde, là devant et je ne peux m'empêcher de soupirer à sa remarque. « je n'arrête pas de courir, les gens n'ont pas le temps de me voir ! » C'était vrai que personne ne faisait attention à personne depuis quelques temps. « Peu importe Era, on finira par te voir. »

Je baissai la tête pour regarder le bas de sa robe et croisai les bras contre mon torse. Je levai tranquillement les yeux vers elle. Quelle entêtée. Je regardai un moment ailleurs avant de fouiller dans la poche de mon jean et en sortit un vieux bracelet de cuir usé. « et puis ce n'est pas de ma faute, les rues sont sales, ma robe traîne par terre, tout le monde se bouscule » Je gardai ma bouche close en gardant ce bracelet dans ma main. Je gardai mon regard sur elle et passai l'autre main dans mes cheveux. « mais je n'ai pas besoin de ton aide, je me débrouille bien ! » Je lui tendis mon bracelet en le déposant dans sa main. « D'accord. Comme tu veux Princesse. Mais si jamais tu as des problèmes, aussi étrange que ça puisse paraître, certains le reconnaîtront et te mèneront à moi. »

« Peu importe Era, on finira par te voir. » Et si c'était le cas ? Et si c'était vrai ? Et si elle était bien trop confiante dans toute cette aventure, comme tout ce qui lui arrivait était bien trop un jeu dans sa tête, que rien de cela n'était encore réel pour elle. Elle avait juste l'impression de vivre un rêve. Un rêve certes assez entaché, mais un rêve de liberté tout de même ! Et malheureusement, elle avait bien plus peur que toute son apparence de confiance s'effondre que de se faire découvrir. Elle se pensait invincible, imprenable, tel le vent qu'on ne pouvait jamais attraper, qui filait toujours entre nos doigts, sans se rendre compte qu'elle était physique, qu'elle était plus faible qu'elle ne voulait le faire penser.

Sa détermination vacilla un peu, elle perdit contenance. Elle n'était qu'une princesse, une de celle qui avait vécu en haut de leur tour, qui n'avait presque jamais foulé le sol de ses pieds. Elle était une poupée de porcelaine qui se fissurait au moindre choc, et avec cette remarque de Thésis, elle se mettait à penser qu'un jour elle pourrai se briser, en mille morceau, sans que personne ne soit capable un jour de la recoller. Elle sentit un objet contre la paume de sa main, et baissa les yeux pour l'observer. Un bracelet. C'était avec ça qu'il comptait l'habiller ? Elle ne pu s'empêcher de pouffer en le serrant dans sa main, écoutant attentivement les directives du jeune homme « D'accord. Comme tu veux Princesse. Mais si jamais tu as des problèmes, aussi étrange que ça puisse paraître, certains le reconnaîtront et te mèneront à moi. »

Un bracelet ? Était-il magique ? Elle n'avait pas connaissance d'objet doté de magie, ni quoique ce soit qui de ressemblant. Elle observa le bout de cuir sous toute les coutures, lui demandant ensuite avec un sourcil haussé. « t'es si connu que ça pour que les gens reconnaissent un objet aussi simple ? » Elle l'attacha à son propre poignet. Il glissait un peu trop, il était massif sur son bras, mais elle ne voulait pas prendre le risque de le perdre. « tu me caches des choses thésis ! » Elle avait posé ses mains sur ses hanches, un air sévère sur le visage, avant qu'un sourire ne vienne étirer ses lèvres. Elle n'avait en aucun cas envie d'être au courant de cela. Elle préférait rester dans l'ignorance, quand elle jugeait que c'était bénéfique pour elle. Cependant son sourire se fana, et une chose bien plus sérieuse l'inquiéta. « comment... comment ça se passe au château ? »

Un vrai squelette de fer. Je ne saurais dire que je suis un jouet de fer. Je suis celui de mon père. Il fait tout ce qu'il veut avec moi. Chose qu'il ignore, il ne saura me briser, je ne suis pas si facile que ça a briser. J'ai la force qu'il ne connait pas, j'ai le coeur qu'il méprise plus que ma réelle nature, alors pourquoi lui tenir tête. Je me facilite la vie quand je ne fais rien face à lui. Je le vois s'enfoncer lui-même, tout seul. Il croit me détruit, m'effondrer, mais c'est faux, tout est de sa faute. Par mes réactions inexistantes, c'est moi qui joue avec lui, qu'il l'ignore ou non, c'est lui la poupée de chiffon que je trimbale de gauche à droite. Il était mon pion, ce n'était pas moi, c'était lui.

Dans ma vie, je tenais à plusieurs choses, plusieurs personnes. Déjà, on m'en avait arracher plusieurs. J'avais réussis à en garder, tant bien que mal, plusieurs. J'avais gardé Era en vie, j'avais gardé en ma possession ce vieux bracelet sans importance qui appartenait à la famille de ma mère. C'était à son frère, ce bracelet avait une valeur sentimental à mes yeux. Donc le laisser à Era m'en demandait beaucoup. Mais je savais qui connaissais l'importance de cet objet et c'était ce qui pourrait lui sauver la vie. Moi, j'allais surement mérité un bon coup sur la gueule, mais je le faisais pour elle et si je ne pouvais pas la protéger en restant près d'elle et bien on allait me rendre ce service lorsqu'elle aurait des problèmes. Il n'y aurait que ceux qui me connaissent qui pourrait comprendre l'importance qu'elle a pour moi. La rébellion connaissait mon nom, ma réputation, donc personne n'oserait ce joué de moi et ils savent très bien que je ne protège pas n'importe qui, que ceux qui le mérite vraiment.

« t'es si connu que ça pour que les gens reconnaissent un objet aussi simple ? » J'eus un rire à la fois moqueur et nerveux. Une vie secrète doit restée secrète, surtout face à la princesse. J'étais tout de même contre son père. Je n'étais pas contre elle, non, seulement contre les idéaux de nos pères. D'un côté, c'était une façon de me protéger, de la protéger, de protéger les cibles mouventes de mon père. « Ô! Tu ne sais pas à quel point! » J'allongeai mon rire moqueur masquant la nervosité. Je la regardai faire, attacher le bracelet avec un simple sourire. « tu me caches des choses thésis ! » Je m'approchai d'elle posai mon pouce sur son menton montant son visage vers le mien. Je la regardai dans les yeux avec ce sourire d'enfant. « S'il n'y avait pas de secret ce ne serait pas amusant! » De toute façon, avec sa robe et ce qu'elle avait au poignet, elle allait le savoir bientôt. J'embrassai doucement la pointe de son nez comme je faisais plus jeune et me reculai à nouveau voyant sa mine perdue. Baissant la tête légèrement inquiet. « comment... comment ça se passe au château ? » Je poussai un soupire en baissant la tête. J'enfouis mes mains dans mes poches fixant mes bottes. « Ton père est en rogne et ça rend mon père des plus joyeux. C'est pas une bonne idée que tu reste dans les faubourgs. Ils sont tous à ta recherche... »

Sa soeur, sa mère, son père, tout ce beau monde tournait dans sa tête. S'inquiétaient-ils de son absence ? Pensaient-ils à elle tout les jours ? Se questionnaient-ils ? Elle n'en savait rien, et pour tout dire, elle ignorait si elle voulait vraiment connaître les réponses à toutes ses questions. Encore une fois, elle jugeait que la vie était bien meilleure lorsqu'on ignorait ce qui était mauvais pour soi, lorsqu'on ignorait ce que les gens qui nous étaient proches pensaient vraiment de nous. Elle plongea ses yeux dans ceux de Thésis, tout de même curieuse - à cause de sa fichue tendance à être particulièrement contradictoire parfois - de savoir comment se passait la vie dans la château depuis qu'elle était partie. « Ton père est en rogne et ça rend mon père des plus joyeux. C'est pas une bonne idée que tu reste dans les faubourgs. Ils sont tous à ta recherche... »

Elle s'en doutait. Elle se doutait bien qu'elle était recherchée, qu'elle avait des gardes à ses trousses, que l'on allait pas laisser la future reine en liberté, soumise à tout les dangers de la vie réelle. Mais ils ignoraient que les plus grands dangers qu'elle avait affronté étaient ceux qui étaient les plus proches d'elle, à partir du jour où elle a découvert qu'elle était une agrios, capable de se transformer en un félin bien loin de la discrétion d'un simple chat domestique. Les faubourgs n'étaient pas un endroit sûr, alors la seule solution qu'elle avait était de rester dans les bas quartiers, là où personne ne se douterait que la princesse irait de son plein gré. Elle se mordilla la lèvre, quelque peu inquiète à cette idée. « Est-ce que tu as entendu parler d'une sanction pour moi, s'ils me retrouvent ? » Elle n'avait pas du tout l'intention de se rendre, mais elle voulait être préparée à toutes les possibilités.

Au château c'était la pagaille depuis qu'elle était partie, depuis que je l'avais fais partir. Il ne faut pas croire tout ce qu'on a beau dire, même si ce sont les paroles du roi. Il est en colère, en colère du départ de sa fille et aussi de ce qu'elle est devenu. J'ai l'impression que selon lui, c'est la faute de Era si elle est comme ça. Je sais très bien que c'est faux, ce n'est pas de sa faute, mais il ne voudra rien entendre. Bien sûr, mon père alimente ses délires. Je ne peux rien faire, simplement parce que son père ne voudrait rien entendre de moi, de l'ami de sa princesse déchue, celle qui a fuit. Il n'a pas confiance en moi, malgré que mon père soit l'un de ses meilleurs disciples. Non, il a confiance en mon père, mais pas en moi. Pour lui je suis comme une merde. Je ne sers à rien. Du moins je ne lui sers à rien. Je sers à quelque chose, mais contre lui. Je sais des choses que je ne pourrais dire à Era. Il y a des choses qu'elle ne mérite pas d'entendre, que je garderais pour moi. Je ne détruirai pas son père auprès d'elle, elle l'aime et je ne lui enlèverai pas ça.

« Est-ce que tu as entendu parler d'une sanction pour moi, s'ils me retrouvent ? » Je baissai la tête poussai un soupire, comment dire. J'épargnerai son père, le mien est assez représentation de ce qui pourrait arrivé de pire. Je m'étais infiltré dans les conduits pour savoir ce qui se passait dans la salle de trônes. Pourquoi ? Simplement parce que mon père ne me permettait pas d'y être. Je la regarde à nouveau m'approche, gardant mes mains dans mes poches. « Écoute Era... Je ne veux pas te parler de ça. Je ne sais rien venant de ton père, mais je sais ce que le mien à dans la tête si ce sont ses hommes qui t’attrape et je n'ai pas envie que ça t'arrive... »

« Écoute Era... Je ne veux pas te parler de ça. Je ne sais rien venant de ton père, mais je sais ce que le mien à dans la tête si ce sont ses hommes qui t’attrape et je n'ai pas envie que ça t'arrive... » Elle sentait que c'était un bien mauvais signe que son père n'en parle pas à tord et à travers pour que tout le monde soit bien au courant qu'il avait toute l'autorité, pourtant, elle n'insista pas, se doutant bien que la punition était au-delà de son imagination. Son humeur joyeuse du début de leur rencontre s'était fanée, et elle fut mécontente d'être plongée dans ce genre d'ambiance. Elle ne parlait à personne et devait se cacher de tout le monde. Elle n'avait pas ris depuis il lui semblait une éternité, et maintenant qu'elle avait en face d'elle un visage qui lui était familier, elle s'inquiétait de choses qui n'avaient rien à voir avec eux deux.

Elle s'approcha doucement de l'homme, et passa ses bras autour de son corps, le serrant contre elle, profitant un court instant de sa chaleur avant de s'éloigner de lui. Elle posa ses mains sur les bras de l'autre, et avec un air taquin collé à son visage, elle lui demanda, redevenant légère et futile comme elle avait tant l'habitude d'être : « alors, tu n'as pas de nouvelles croustillantes à ton propos ? tu as trouvé ton agrios ? une femme ? un... homme ? » On ne savait jamais ! C'était bien lui qui lui avait dit qu'il avait certains secret, et peut être qu'une passion pour les hommes étaient un de ces petits secrets

Je n'aimais pas parler du château et detout ce qui s'y passait, cela avait tendance a me rendre aigre et aussi agressif par moment. À chaque fois que je quittais cet endroit je pouvais respirersans que l'on me passe la corde au cou comme le faisait toujours mon père. Il avaitcette fâcheuse manie. Je le remerci d'une façon puisqu'il m'a endurci à travers toutes ses années. Un jour je le maudirai sur le bucher pouravoir toucher à un seul cheveuxsoit de Era soit de Kalea. Ces deux là me rendent fou, du moins quand elle ne sont pas dans les parrages ou dans ma tête. Grâce à elles, je garde un certain contrôle sur moi et sur mes agissements.

Era avait toujours été là. D'aussi loin que je puisse m'en souvenir. Son père m'aimait bien à l'époque, surtout quand je faisais l'imbécile pour amuser sa fille. Je ne lui avais jamais rienmcaché, excepté les sévices de mon père,  je faisais tout pour caché les bleus ou je donnais des raisons débiles pour des lèvres fendues. Encore aujourd'hui j'endure ses folies. La dernière fois c'était la veille et pour une fois j'avais rendu le coup au compte Denfe, c'est un peu la raison que je suis suivis.

Je la serrai doucement dans mes bras quand elle passa ses bras autour de moi. J'eus même un sourire aux lèvres. J'aimais sa compagnie et ça depuis toujours. Je ne pour me défaire d'elle. Depuis le temps, elle est devenue une partie de moi. La seule agrios que j'ai croisé, vivante encore, donc je la protégerai, même sans y être. 《 alors, tu n'as pas de nouvelles croustillantes à ton propos? Tu as trouvé ton agrios? Une femme? Un... homme?》J'eus soudain rire et la regardai dans les yeux amusé. Je croisai les bras.《Non pas d'Agrios en vue et non, malheureusement pas de femme non plus, celle que j'aimerais bien avoir est déjà prise. Et non surtout pas d'homme!》J'eus un léger aire de dégout qui disparu aussi rapidement qu'il était arrivé. 《Et toi tu t'en sors sans mes bêtises?》

« Non pas d'Agrios en vue et non, malheureusement pas de femme non plus, celle que j'aimerais bien avoir est déjà prise. Et non surtout pas d'homme ! » Malgré le fait qu'elle était triste de savoir que la femme qu'il avait en vue était prise et qu'il n'avait pas non plus d'agrios pour pouvoir utiliser ses pouvoirs, elle ne put s'empêcher de pouffer en l'entendant dire qu'il ne voulait surtout pas d'homme. Elle fut tenter de le taquiner, de pousser le bouchon un peu plus loin en lui demandant pourquoi donc il ne voulait pas de relation avec un homme - même si elle comprenait très bien, l'homosexualité n'était pas la chose la plus en vogue à Pyrrhee - mais il l'en empêcha en continuation de parler. « Et toi tu t'en sors sans mes bêtises ? »

Elle eut un grand sourire enfantin, croisant ses mains derrières son dos en se balançant d'un pied sur l'autre. « bien sûr ! maintenant je suis beaucoup plus tranquille. personne ne m'embête, personne n'est toujours là à côté de moi ! j'aurai du partir bien plus tôt ! » Son sourire s’agrandit tant que ses yeux se fermèrent. Elle resta comme ça un moment avant d'entendre un bruit venant de l'entrée de la forêt. Elle se mit automatiquement sur ses gardes, tout ses sens en alerte. Elle eu envie de grimper dans l'arbre, mais elle se rendit compte que Thésis ne pourrait pas le suivre. Elle l'attrapa alors par le bras pour l'emmener plus loin pour qu'ils se cachent à l'abri de cet inconnu qui venait les rejoindre.

Pourquoi resté sur mes gardes dans un moment pareil. Elle m'apaise, me fait perdre ma vigilance. Du moins quand je changeais le sujet! Plus jeunes, j'aimais bien m'amuser avec elle, faire des pirouettes, être insupportable pour les autres, seulement pour l'amuser. Si ce n'était pas de mon rang, on aurait pu me traiter de bouffon ou de fou de la princesse. Bon, le second je l'ai déjà entendu à mon égard! Je ne peux rien y faire, je n'aime pas la voir triste ou embêté par quelqu'un, ou quelque chose. La situation dans laquelle elle se trouvait n'était pas propice à la rigolade, pourtant je n'avais pas envie qu'elle ne se sent pas en sécurité en ma compagnie, j'étais quand même général de la rébellion. Comment ne pas me croire! Simple, je ne le dis simplement pas. J'étais toujours préparé pour tout, vraiment tout. Chose aussi futile que d'autres.

Avec elle, j'avais toujours cet âme de gamin sur-excité, mais elle ne savait pas ce que j'étais hors du château, hors des griffes de mon père. Je lui cachais ce que j'étais devenu, pourquoi ? Je vous dirais que le savoir lui ferait mal, savoir que je suis contre son père depuis déjà longtemps, elle saurait m'en vouloir pendant quelques temps. Du moins je crois. J'espère que non, j'aimerais avoir tord sur ce point. Je n'avais pas envie de la perdre, j'avais besoin d'elle d'en ma vie, elle m'avait permit de garder ma tête bien en place sur mes épaules. Elle ignorait ce que mon père me faisait vivre, mais elle savait que je n'avais pas la vie facile. Je n'avais jamais voulu l'embêté avec ça. Encore aujourd'hui, c'est la même histoire.

« bien sûr ! maintenant je suis beaucoup plus tranquille. personne ne m'embête, personne n'est toujours là à côté de moi ! j'aurai du partir bien plus tôt ! » J'eus ce rire soulager plaqué au fond de la gorge. Je le retenais pour qu'il ne soit pas trop fort. Je passai rapidement mon pouce, de façon affective, sur son nez en gardant un beau grand sourire. Voilà ce que je voulais, un sourire, le sien, le plus beau de mon enfance. Je passai mon bras autour de ses épaules la serrant un court moment dans mes bras et fit un pas vers l'arrière. Mon sourire disparu lorsqu'un bruit brisa notre ambiance légère. L'atmosphère devint soudainement lourde, Era sur ses gardes, moi, la main contre la garde de ce glaive que j'avais le malheur de traîner hors du château. Je fis un pas vers l'arrière et elle m'agrippa le bras. Je me mis à la suivre serrant la mâchoire. Une fois plus loin je l'arrêtai, me plaquai contre un arbre, elle contre moi. Je lui fis signe de ne faire aucun bruit et je tendis l'oreille.

Une voix s'étouffa entre les arbres. « Denve Thésis? » Ma mâchoire se contracta encore plus. Je me frappai la tête contre le tronc en soupira. Sérieusement, maintenant? Je baissai les yeux vers Era et me penchai au dessus d'elle pour lui murmurer à l'oreille. « Tu restes ici. » Je m'écartai d'elle et m'avançai en zig-zaggant vers l'entré de la forêt. Je m'appuyai contre un arbre et croisai les bras face à l'homme de mon père. « Tu n'as pas perdu de temps aujourd'hui, la dernière fois, ça t'as pris deux heures pour me trouver. » J'eus un rire moqueur et il s'avança vers moi. Je croisai son regard et il s'arrêta. « Ton père veut... - Blah blah blah! » Je ne voulais rien savoir de mon père.

Elle se sentait si légère lorsqu'elle était en sa compagnie. Cela faisait si longtemps qu'ils se connaissaient qu'elle savait qu'elle pouvait être qui elle voulait être quand elle était avec lui. Et elle était tellement heureuse. Elle était si légère qu'elle en oubliait où ils étaient, oubliait les moindres danger et ce qui pouvait se trouver dans les alentours. C'est pour cela qu'elle fut bien surprise quand elle sentit le danger arriver de nulle part, qu'elle fut bien plus paniquée qu'elle ne l'aurait été en temps normal. Elle avait agrippé Thésis par le bras pour l'entraîner au loin dans la forêt, essayant d'adopter un pas aérien pour ne pas laisser de marques sur le sol. Elle n'avait pas peur pour elle. Elle savait fuir, se faufiler un peu partout pour s'évader facilement et discrètement.

« Denve Thésis ? » Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'elle tournait vivement la tête vers celui que l'on venait d'appeler. Elle l'interrogeait des yeux, ne pouvant pas parler pour ne pas se faire remarquer, cherchant à savoir comment cette personne pouvait connaître son nom, et surtout pourquoi est ce qu'elle était venue le chercher dans la forêt. N'avait-il pas dit que personne ne l'avait suivi ? Elle était paniquée, ne savait pas quoi faire. « Tu restes ici. » Et elle fut si stressée de la situation qu'elle obéit bien sagement, comme une simple poupée qu'on pouvait manier comme on le souhaitait. Elle fixa le dos de Thésis alors qu'il s'avançait vers l'entrée de la forêt.

Mais elle ne supporta pas longtemps la situation. Se transformant entièrement en félin afin de gagner en discrétion, elle s'avança pas à pas vers les deux hommes pour écouter leur conversation, sa curiosité l'empêchant de rester à ne rien faire, finalement. « Tu n'as pas perdu de temps aujourd'hui, la dernière fois, ça t'as pris deux heures pour me trouver. » Il était surveillé ? Elle s'approcha encore un peu, gardant tout de même une certaine distance de sécurité pour avoir une marge de fuite si jamais elle se faisait repérer. Elle entendit parler du père de son ami, avant que ce dernier ne coupe la parole à l'autre homme. Elle pencha sa tête sur le côté. Que se passait-il donc ?

Ses pattes se posaient légèrement sur le sol, faisant attention à la moindre brindille ou moindre feuille qui passait sous ses coussinets. Malheureusement, elle n'avait pas les yeux partout, et un craquement sec se fit entendre, et elle se cacha rapidement derrière un arbre pour ne pas se faire voir. Sa respiration se coupa, son corps se raidit. Elle n'était pas prête à affronter un des partisans de son père. Et elle espérait que Thésis trouverait le moyen de camoufler son erreur.

Elle écoutait anxieusement la conversation entre les deux hommes, ne sachant pas quoi faire, cachée dans son coin. Elle avait peur pour Thésis, elle avait peur de ce qui pourrait lui arriver. Elle aurai voulu intervenir, mais que ce soit sous sa forme humaine ou féline, elle ne ferait qu'empirer la situation. Parce que soit il était en compagnie de la princesse en fuite et recherchée, soit elle était un agrios qu'il fallait tuer parce qu'ils étaient vu comme dangereux... Et réellement dangereux si elle l'attaquait. Elle ne pouvait que se ronger les griffes. Elle entendait des coups, et elle ne pouvait pas s'empêcher de sursauter à chaque fois. Elle n'avait pas envie qu'il soit blessé à cause de ses erreurs, et elle n'avait pas non plus envie qu'il devienne violent comme ça ! Il fallait qu'elle intervienne, qu'elle fasse quelque chose pour ne pas que cela continue. Mais juste au moment ou elle allait sauter de sa cachette, elle entendit l'autre homme s'en aller.

Elle resta un moment immobile, jusqu'à ce qu'elle se fasse attraper par Thésis et emmener au loin. Elle se laissa faire, et lorsque ses pattes furent de nouveau contre le sol, elle tourna autour de l'homme, se frottant contre lui en ronronnant pour le réconforter. Elle ne pouvait pas se transformer en humain maintenant, c'était trop difficile, et elle ne voulait pas lui montrer sa forme mi-humaine mi-animale qui pouvait faire peur à n'importe qui. Elle s'installa sur lui, continuant de ronronner pou le calmer. Elle lécha doucement sa blessure à la lèvre pour le soigner, c'était plus facile de faire ça lorsqu'elle était un félin, elle n'aurait jamais osé s'approcher autant de lui sous forme humaine. Elle se laissa prendre dans ses bras, et frotta sa tête contre son menton. Et puis, lorsqu'elle senti qu'elle pourrait redevenir Era, elle se dégagea de ses bras et s'installa dans son dos jusqu'à ce qu'elle soit entièrement elle.

Elle s'appuya contre lui, doucement. « est ce que ça va thésis ? » Elle se déplaça doucement pour de nouveau lui faire face, prenant sa main entre les siennes. Et de sa voix la plus douce, elle lui demanda : « qui était-ce ? »

Sa forme féline avait certain réconfort qui m'était à la fois apaisant et perturbant. Je ne savais pas vraiment comme réagir face à ça. Est-ce que je devais croire au fait qu'un agrios pourrait bien agir sur moi, ou je devais craindre que mon père la fasse tuer sous mes yeux. Le simple ronronnement qu'elle faisait me rappelait ce qu'elle était et les craintes qui venaient avec. J'avais peur pour elle et je prendrais tout ce qu'il y a à prendre pour qu'elle soit en sécurité. J'étais partis dans ma tête.
« est ce que ça va thésis ? »
Je me tournai rapidement vers elle l'apercevant sous ça forme humaine. Je passai le revers de ma main contre ma lève la regardant un court moment en silence. J'avais pris un coup et j'avais rendu l'appareil. Je lui fis un petit signe de tête en signe positif, mais c'était faux. J'avais l'impression que quelque chose était différent aujourd'hui, c'était impossible qu'il me trouve aujourd'hui, comparativement aux autres jours. Ça me perturbait un peu. Non beaucoup. Je ne l'écoutais plus, je n'entendais plus ce qu'elle disait, j'étais partit dans ma tête, trop de question qui se bousculait en ce moment. Je me lève d'un bon l'oreille tendu. Je me tournai vers Era. Je la regardai dans les yeux, d'un regard sérieux. Je venais de réalisé que s'il m'avait laissé faire et qu'il était parti, c'est qu'il n'était pas seul. J'avais vraiment mit mon père en fureur. Era d'abord, moi ensuite. Je la retournai vers les bois. Me penchai au dessus de son épaule.
« Tu cours, ne te retourne pas, peu importe ce que tu entends, tu t'en vas. Vas-t'en au plus vite. »
Je la poussai pour qu'elle parte. Je fis quelques pas vers la sortie et j'eus une poussé violente sur l'épaule et me retrouvai au sol. C'était partit pour un tour. Je me retournai, coudes dans la terre et reçu un coup directement dans les côtes et un autre sur les bras, ce qui me fit tomber. Un coup directement dans le ventre me fit pousser un cri. Tous ces coups et ces cris étouffé couvrait les pas s'éloignant d'Era. Non, je ne me défendais pas. Il était revenu avec trois autres hommes de mon père. Je devais les occupé et je le fis sans possibilité de m'en sortir sans bleus.