Andrew, ça rime pas avec sourire, mais presque. Ce type il a toujours le sourire, on pourrait tout lui arracher qu'il arriverait toujours à sortir des blagues pourries. Il se réjouit d'un rien, peut-être parce qu'il n'a jamais rien eu. Andrew, est le genre de personne qui redonne le sourire dans n'importe qu'elle situation, il n'aime pas voir son entourage triste. Vous savez ce genre de type que vous ne connaissez pas, mais qui viendra quand même vous parlez juste parce qu'il trouve que vous avez l'air sympa, bah Andrew c'est ça. Il a beau être, stupide, hébété, immature, irresponsable, spontané, naïf, quand il n'aime pas quelqu'un il le fait comprendre et à partir de ce moment l'humour noir entre en jeu, et oui, c'est le genre de gars qui va faire des blagues sur les défauts des gens qu'ils n'aiment pas, mais attention si cette personne s'énerve, transformation et hop il file comme un lâche.

Je suis né il y a maintenant vingt-trois ans. Dans une ferme, oui oui comme Jésus, coïncidence ? Je ne pense pas. Ma mère revenait d'un voyage dans la capitale. Elle était enceinte, enceinte de moi, Hond Andrew. Elle s'était rendu là-bas, pour dire à son amant qu'il allait être père dans quelques jours. Elle voulait que ce dernier soit à ses côtés le jour de son accouchement, pour qu'il puisse voir son enfant. Ce fameux amant n'était autre que le roi Vasilis, mais lorsqu'elle lui à annoncer qu'elle aurait un fils, ce dernier la délaisser de peur de se donner une mauvaise image. Anéantit par cette nouvelle, son retour fut laborieux. Nous revoilà au départ, elle s'arrêta peu de temps après dans une ferme en campagne. Pourquoi ? Parce que le petit con que j'étais, et que je suis encore, désirait sortir. Un cinquantenaire habitait cette fameuse ferme, malgré qu'il était éleveur, ce jour-là il exerça le métier de sache-femme et même si ma mère perdit la vie, moi j'étais là, en train d'hurler comme tous les nouveaux-nées. Oui, j'aurais pu faire un truc extraordinaire, genre volé, parler, attendez j'étais quand même le fils d'un roi !

Mon « père » me fit comprendre que j'étais un agios, qu'il fallait que je profite d'être une espèce soit disant rare. Mais quelques années après j'avais trouvé une bien meilleure façon d'utiliser ce don, je me transformais, malgré que c'était dangereux et avec ma tête écraser j'allais au village d'à côté pour me faire câliner par les jeunes filles qui me trouvaient trop mignon. Enfin, même sans être un chat j'étais canon hein, mais les filles se ruaient un petit peu moins sur moi.

Bref, je continuais à grandir tranquillement dans ma campagne entourée de mes moutons et de mes poules. Jusqu'au jour de mes dix ans, nous étions autour d'un bon mouton qui était les moutons qui vivaient avec moi depuis ma tendre enfance, mais ça je ne le savais pas et ça m'aurait sans doutes plus choqué que la nouvelle que mon père allait m'avouer. Il prit un ton grave et m'avoua qu'il n'était pas mon vrai père. Ce que j'ai répondu ? « Je le savais ! Ce n'était pas possible que tu sois mon père, j'étais trop beau gosse pour être ton fils. » Il prit sur lui et continuait son histoire dramatique, qui se concluait après tout ce que je vous ai raconté plus tôt par : Vasilis Tobias es ton père. Ca me disait quelque chose hein, mais lorsqu'il vu mon regard vide il comprit qu'il fallait préciser que c'était le roi. Et lorsque ces paroles furent prononcé, toutes les questions que je me posais depuis ma tendre enfance trouvèrent une réponse : Pourquoi est-ce que j'avais une classe et une élégance naturelle ? Pourquoi j'étais si beau ? Si intelligent ? Si parfait ? J'avais dorénavant toutes mes réponses.

Bon, je vous rassure ça n'a rien changé à ma vie. Aujourd'hui je suis toujours un éleveur de moutons, je compte bien reprendre la ferme de mon faux-père et je vais souvent au marché vendre mon bétail, d'ailleurs là-bas j'ai déjà vu mon vrai père. Peut-être que la prochaine fois que je le vois j'oserais venir devant lui et lui dire « Espèce de couillon je suis ton fils, tout droit sorti de tes balls alors, tu as deux choix : Sois tu me donnes une grosse somme et je me tais Sois tu m'assumes et tu me fais épouser la plus belle femme du royaume, sans me donner une tune. Mais bon, je pense que j'aime trop vivre pour tenter de risquer ma vie. »

Bon, pour le moment je tiens trop à la vie pour tenter de mourir décapiter.